La croisade des locataires du Village olympique contre un promoteur immobilier prend fin avec le refus du plus haut tribunal du pays d'entendre leur cause.

Les résidents de la pyramide olympique à Montréal en avaient contre le projet immobilier Cité-Nature, un complexe de huit immeubles à condominium sur les terrains adjacents qui servaient de parc. Le recours a débuté à la phase 1 du projet, un édifice de 11 étages comprenant 146 condos.

Le temps a passé et, aujourd'hui, le promoteur en est déjà à vendre les unités de phase 3 de son projet.

L'Association des locataires du Village olympique (ALVO) cherchait à faire annuler le permis de construction, sous prétexte que les terrains étaient dotés d'un zonage parc. Elle n'excluait pas que les unités déjà construites puissent être démolies.

Mais la Cour suprême du Canada a rejeté leur demande d'autorisation d'appel. Comme il en est son habitude, le plus haut tribunal du pays n'a pas expliqué les motifs de son refus d'entendre la cause.

Cette décision vient mettre un point final aux démarches de l'association, qui avait d'abord dû essuyer un essuyer un revers en première instance. Par la suite, la Cour d'appel du Québec avait elle aussi refusé d'entendre les arguments des locataires.