Quatre passagers de l'autocar qui a fait une embardée, samedi, à Plessisville, dans le Centre-du-Québec, se trouvent toujours aux soins intensifs, mais on ne craindrait pas pour leur vie.

Deux jours après l'accident qui a coûté la vie à un homme de 67 ans et une femme de 70 ans, le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) d'Arthabaska-et-de-l'Érable a dressé lundi un bilan positif de la prise en charge des blessés.

En tout, ce sont 34 personnes qui ont été reçues à l'urgence de l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska dans les heures qui ont suivi l'accident.

Claude Charland, directeur général du CSSS d'Arthabaska-et-de-l'Érable, s'est dit très fier de la cellule d'urgence qui a été mise en place pour faire face à l'afflux massif de patients.

Neuf médecins d'urgence, deux chirurgiens, deux anesthésistes et un oto-rhino-laryngologie ont notamment été mobilisés.

Treize personnes sont toujours hospitalisées, a indiqué M. Charland avant d'ajouter que la plupart des patients devraient obtenir leur congé au courant de la semaine.

L'autocar a fait une embardée sur la route 165, à Plessisville, samedi matin. L'autocar aurait raté une courbe sur une chaussée glissante, heurté un poteau et une clôture, avant de se renverser sur le côté.

Un des passagers de l'autocar, Roger Mathieu, était aux premières loges lorsque l'accident s'est déroulé. Il affirme que le chauffeur n'a rien à se reprocher. «Il n'a rien à voir là-dedans, c'est un accident banal», soutient celui qui n'a subi que des blessures mineures.

Il décrit néanmoins la scène de l'accident comme étant digne d'un grand film d'horreur.

L'autocar nolisé était parti de Saint-Georges-de-Beauce et se dirigeait vers un casino autochtone, près de Cornwall, en Ontario.