Plus de deux semaines après avoir été retrouvé dans les eaux glacées de la rivière Noire, les funérailles du jeune Maxime Dion ont eu lieu en fin d'avant-midi à l'église de la paroisse St-Éphrem d'Upton.

Les parents et le frère du petit, ainsi que ses proches, ont d'abord reçu les condoléances de centaines de personnes venue apporter leur appui à la famille avant le début de la cérémonie empreinte de tristesse et de sérénité.

Le balcon qui entoure le choeur de l'église était décoré de dessins produits par les amis Maxime, alors que les membres de son équipe de soccer présents pour lui dire un dernier au revoir, arboraient tous un maillot sur lequel le nom Maxime était inscrit à l'endos. Un peu en retrait des célébrants, le chanoine Yvon Alix et le père Yvon Sabourin, une grande photo du jeune homme rappelait sa courte et marquante existence.

«La mort de Maxime nous rappelle brutalement notre condition humaine», a lancé le chanoine Alix au début de la cérémonie. Puis son père, Patrick Dion, s'est rendu à l'avant pour rendre hommage à son jeune fils : «J'aimerais te remercier Maxime pour les sept années extraordinaires passées à tes côtés. Tu nous manques tellement. Jamais on oubliera les merveilleux moments passés avec toi. Maxime, on se souviendra de toi comme un garçon rempli d'énergie, généreux, attachant et heureux de vivre. Tout comme ton frère, vous êtes des êtres extraordinaires», a-t-il exprimé.

M. Dion a également tenu à rendre hommage à son autre petit garçon, Alexandre, qui a tenté en vain de sauver son frère de la noyade : «Alexandre, tu as toujours été un complice de vie extraordinaire pour ton frère. Tu as fais preuve d'un courage extraordinaire en essayant de le sauver. Tu as prouvé que tu l'aimais vraiment».

Une fois la cérémonie terminée, tous se sont rendus sur le parvis de l'église pour lâcher deux colombes, symboles d'amour, de paix et de pureté. Les yeux fixes et remplis de chagrin, le père, la mère et le frère de Maxime ont longuement regardé les colombes s'envoler, dernier geste symbolique avant de continuer ensemble le douloureux deuil. Maxime aurait eu sept ans le 5 janvier.

«C'est toute une panoplie de journées à passer, a dit son père avant de retourner dans l'église dans l'intimité de ses proches. Mais cette cérémonie à été à l'image de Maxime: pleine de vie. Maintenant, nous avons ensemble une longue côte à remonter».