La tâche d'éclaircir une série d'attentats meurtriers dans la région métropolitaine de Vancouver ne vient peut-être que de commencer, mais l'homme auquel a été confiée l'enquête se dit déjà confiant qu'il n'existe aucun lien entre les quatre meurtres commis en autant de journées.

Depuis tôt samedi, cinq personnes ont été atteintes de coups de feu, et seule une femme âgée de 54 ans a survécu à l'attaque perpétrée contre elle, après avoir été atteinte d'une balle à la poitrine à son appartement du nord de Surrey, dimanche matin.

Quatre des cinq attentats sont survenus à Surrey - deuxième ville d'importance de la Colombie-Britannique - et ce au moment où des politiciens et des professeurs d'universités notent une baisse du taux de criminalité un peu partout dans la province.

Selon l'inspecteur Dan Malo, responsable de l'Escouade intégrée d'enquête sur les homicides, les enquêteurs ont de bonnes raisons de croire qu'il n'existe aucun lien entre les meurtres, à l'exception du fait qu'ils soient survenus pendant la période des Fêtes.

L'épidémie d'attentats meurtriers dans la région métropolitaine de Vancouver a pris naissance tôt le 24 décembre lorsque Bradley McPherson a été atteint mortellement lors d'une fête tenue à l'extérieur d'une résidence de Surrey.

Le deuxième meurtre a été rapporté le lendemain, lorsque Alok Gupta, un employé d'un dépanneur qui avait offert ses services pour permettre aux propriétaires du commerce de profiter des Fêtes, a été tué, le jour de Noël.

Lundi soir, un homme de 38 ans a été découvert sans vie dans l'entrée de sa cour, à Langley, tandis qu'un jeune homme dans la vingtaine a été retrouvé mort, mardi matin, à Surrey.