Les recherches pour localiser une sexagénaire qui manquait à l'appel depuis vendredi se sont conclues mardi matin sur une note sinistre.

Disparue depuis cinq jours, Jeannine Sévigny a été retrouvée morte vers 10h30 mardi par des bénévoles qui ratissaient la région de Chaudière-Appalaches.

Jeannine Sévigny, âgée de 60 ans, avait quitté à pied la résidence pour personnes âgées de Laurier-Station où elle habitait. Sa famille craignait le pire, car la femme devait prendre des médicaments.

Richard Gagné, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), a confirmé que la dépouille a été retrouvée dans une vieille grange de Saint-Flavien, à environ cinq kilomètres de Laurier-Station.

Elle résidait à la Villa Laurence de Laurier-Station depuis seulement deux semaines au moment de sa disparition, et n'y séjournait que temporairement. Sa résidence permanente était plutôt située à Saint-Agapit, dans la même région.

Une autopsie devrait être pratiquée sous peu sur la dépouille de Mme Sévigny, mais elle ne porterait aucune marque de violence, selon l'agent Gagné.

«Il n'y a rien qui nous laisse croire (à une mort suspecte)», a affirmé Richard Gagné. «Mais vous comprendrez que tant que l'autopsie ne sera pas pratiquée, on ne confirmera pas la nature du décès.»

Plusieurs bénévoles avaient pris part aux opérations de recherche. La SQ avait aussi demandé aux citoyens du secteur d'inspecter leur terrain, leur remise ou même leur terre à bois au cas où ils apercevraient des traces ou des indices pouvant aider les recherches.

Selon une préposée jointe à la Villa Laurence, Mme Sévigny avait le droit de sortir de la résidence quand elle le voulait, en conformité avec les indications de son médecin. Elle devait toutefois prévenir le personnel de son absence.

«C'était une personne qui venait pratiquement juste d'arriver ici», a souligné la préposée.

Le jour de sa disparition, Mme Sévigny avait indiqué aux employés de la Villa Laurence qu'elle allait à un rendez-vous au CLSC, selon la même préposée. «D'après son médecin, on n'avait pas besoin de la surveiller», a-t-elle affirmé.