Accusé du meurtre prémédité de Diane Grégoire, Paul Laplante est assuré de passer les Fêtes en prison. Son séjour pourrait aussi être beaucoup plus long. Son nouvel avocat, Me Marc Labelle, doit examiner l'ensemble du dossier avant de décider s'il y a lieu de s'adresser à la Cour supérieure pour demander la liberté sous cautionnement.

Le camionneur de 54 ans, qui était le conjoint de Diane Grégoire, était de retour devant la Cour du Québec à Valleyfield, mercredi. Me Robert La Haye, qui représentait l'accusé, s'est retiré du dossier, et Me Labelle l'a remplacé. La comparution de M. Laplante devant la juge Odette Perron n'a duré que quelques minutes et la suite du processus a été fixée au 20 février. Me Labelle a indiqué qu'il s'agirait alors de fixer une date et que son client n'aurait pas besoin d'être présent à l'audience.

La mise en accusation de M. Laplante étant toute récente, il reste encore beaucoup de preuve à divulguer à la défense. Me Labelle attendait la partie du dossier de la police de Longueuil, mercredi après-midi. L'autre partie, qui concerne la découverte du cadavre et les expertises réalisées dans son sillage, sera remise plus tard. Me Labelle veut en prendre connaissance avant de décider s'il s'adressera à la Cour supérieure. L'avocat doit aussi discuter avec son client pour déterminer quelles garanties il pourrait offrir à la Cour pour sa mise en liberté.

Mme Grégoire avait mystérieusement disparu le 31 janvier 2008 lorsqu'elle se trouvait aux Promenades St-Bruno, selon son conjoint, M. Laplante. Les ossements de Mme Grégoire ont été trouvés dans un bois de Coteau-du-Lac le 21 novembre dernier. Soupçonné depuis longtemps, M. Laplante a été arrêté et accusé deux semaines plus tard.