Les recherches entreprises il y a quelques semaines sur une ferme de Saint-Valérien-de-Milton dans l'espoir d'élucider le meurtre de Diane Grégoire porteraient-elles des fruits? Oui, selon le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, qui rapporte ce matin que des objets appartenant à une femme auraient été retrouvés sur le site des fouilles.

La nature des effets retrouvés n'a pas été précisée par le journaliste, qui dit avoir obtenu ces informations de deux sources «très crédibles», qui ne sont pas policières.

La police de Longueuil, qui pilote l'enquête, n'a d'ailleurs pas voulu confirmer ou infirmer ces nouvelles informations. «Et je demande aux médias de faire preuve de prudence en avançant des choses, pour ne pas nuire à l'enquête en cours», a indiqué l'agent Gaétan Durocher, de la police de Longueuil.

Des «items pertinents» ont bel et bien été retrouvés il y a quelques semaines sur le gigantesque site de 10 000 pieds carrés. Ces mystérieuses trouvailles ont été envoyées au laboratoire de l'Institut médico-légal de la Sûreté du Québec aux fins d'analyse. «On espère retrouver des fragments d'os, des particules de vêtements, des bijoux, n'importe quoi qui aurait pu appartenir à Mme Grégoire», a rappelé l'agent Durocher.

Diane Grégoire est portée disparue depuis janvier 2008. Elle aurait été aperçue pour la dernière fois par son mari dans le stationnement du centre commercial des Promenades Saint-Bruno.

La police croit que la mère de famille de 51 ans aurait été assassinée et que son corps pourrait avoir été brûlé dans un incinérateur situé derrière une ferme porcine de Saint-Valérien-de-Milton.

Une quarantaine de policiers sont donc à pied d'oeuvre, sans compter des spécialistes de l'identité et anthropologues judiciaires. Le tamisage du site se fait à la main et à l'aide de pelles mécaniques, un travail de moine qui risque de s'étirer encore plusieurs semaines.