Une alerte à l'objet suspect a transformé, lundi, la cour de la quincaillerie Canac de Val-Bélair en imposant périmètre de sécurité où les artificiers de la Sûreté du Québec ont dû sortir l'artillerie lourde pour constater qu'il s'agissait d'un canular.

La présence d'un objet suspect à l'entrée du magasin a été rapportée à 13h18 au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Dès lors, la police municipale s'est activée à évacuer la quincaillerie et à ériger un large périmètre de sécurité, qui a entraîné la fermeture du boulevard Pie-XI Sud jusqu'à 17h, entre les rues Collin et Castel.

Deux employés interrogés sur les lieux ont estimé le nombre de clients évacués à une centaine. Cinq résidences aux alentours du magasin auraient également été évacuées, indique la porte-parole du SPVQ, Sandra Dion.

Elle indique que c'est l'un des employés de l'endroit qui a aperçu l'objet fait de gommette, de pièces de métal et de piles. «On parle d'un objet qui ressemblait à un détonateur qui était à la base d'un poteau de lumière, situé à l'entrée du magasin. Il était à la hauteur à peu près d'une roue de vélo.

«À ce moment-là, [on doit] effectuer rapidement un périmètre de sécurité et évacuer les gens, parce qu'il pourrait y avoir une possibilité que ça explose. Nous, au Service de police de Québec, on ne possède pas les spécialistes pour désamorcer quoi que ce soit. Dès qu'on a des raisons de croire que [ça peut exploser], on fait immédiatement appel à la Sûreté du Québec en assistance», dit l'agente Dion, au sujet de la procédure normale d'une alerte à la bombe.

Neutralisation

Les artificiers de la Sûreté du Québec (SQ) se sont ainsi rendus sur les lieux pour neutraliser le potentiel engin explosif. Des équipements spécialisés comme des robots et une tenue antibombe ont permis de déterminer que l'objet n'était pas dangereux... et d'attirer les curieux au passage.

Sandra Dion précise que la décision d'entreprendre une telle intervention se fait au cas par cas, mais que le premier critère est la sécurité des gens, en déterminant si l'objet ou le colis suspect ressemble à un détonateur. Aucun appel anonyme ou lettre suspicieuse n'est à l'origine du branle-bas de combat d'hier.

Après ces quelques heures de perturbation, le magasin a finalement rouvert ses portes vers 18h, lundi.