Gabriel Cantin, ce cyberpédophile allégué qui filmait les enfants d'une école en face de chez lui, à Anjou, a comparu de nouveau cet après-midi, pour répondre cette fois d'accusations d'agression sexuelle véritable à l'égard d'une fillette de trois ans.

L'homme de 71 ans, un aide-ingénieur à la retraite, avait comparu une première fois en novembre, après que les policiers aient trouvé chez lui une quantité phénoménale de matériel pornographique infantile.

Accusé de possession, production et distribution de matériel pornographique infantile, il avait été relâché sous condition, en attendant la suite du processus judiciaire. Le juge Lucien Roy avait tenu compte du fait que l'accusé n'avait pas d'antécédent, et qu'il n'était pas accusé d'avoir agressé lui-même un enfant.

Rappelons que les enquêteurs avaient saisi 43 disques durs chez l'accusé. Dans deux de ces disques durs, les policiers ont trouvé 16 000 vidéos et 20 000 photos. Seize vidéos et 100 photos choisies au hasard par les policiers montraient des abus sexuels d'enfants, âgés entre 8 et 16 ans.

L'enquête s'est poursuivie depuis, avec l'analyse du matériel trouvé chez l'accusé. C'est ainsi que les policiers ont trouvé une vidéo où M. Cantin apparaîtrait lui-même en train d'agresser une fillette de son entourage. Ce qui lui a valu des accusations de contacts sexuels, incitation à contacts sexuels et agression sexuelle.

Le sexagénaire est resté détenu et passera les Fêtes en prison. Il reviendra devant le tribunal le 5 janvier pour subir son enquête sous cautionnement.