Cinq des 41 personnes arrêtées cette nuit en lien avec le grabuge survenu sur la rue Sainte-Catherine après la victoire du Canadien, ont comparu cet après-midi au palais de justice de Montréal.

Parmi les accusés figure un homme du Wisconsin venu en vacances à Montréal, Travis De Wolfe. L'homme de 25 ans subira son enquête sous cautionnement demain matin, puisque la Couronne s'est objectée à sa remise en liberté. En fait, le ministère public s'est objecté à la remise en liberté de quatre des cinq accusés.

Martin Daoust Vilard, est apparu menotté dans le box des accusés, toujours vêtu d'un chandail à l'effigie du Canadien et de son gardien, Jaroslav Halak. L'homme de 26 ans, qui a déjà un dossier pendant pour possession de cocaïne, est accusé de voie de fait contre un certain Georges Stamatis.

Patrice Léveillée, 20 ans, est pour sa part accusé de voie de fait armée contre une femme, Nathalie Turcotte, ainsi que de bris de condition. Ayant déjà une cause pendante, devant les tribunaux, il ne devait pas consommer d'alcool, ni posséder d'arme.

Enfin, deux autres accusés, Luis Yonathan Caisse, 22 ans, et Abdul Wali Hasimi Mir, 18 ans, ont été accusés de voie de fait contre des policiers du SPVM. Hasimi fait également face à une accusation de possession de souliers volés. Ce dernier a pu obtenir sa liberté sous conditions tandis que Caisse, qui est en attente de sentence pour une affaire de voie de fait ayant causé des blessures, est resté détenu.

Les quatre accusés qui n'ont pas obtenu leur liberté doivent subir leur enquête sous cautionnement vendredi.

Deux personnes ont comparu à la cour municipale. D'autres personnes ont été relâchées et devraient comparaître par sommation.

Selon un bilan établi par le SPVM ce midi, on relevait des infractions aux règlements municipaux, des introductions par effraction, un vol qualifié, des méfaits, et des voie de fait. Parmi les personnes arrêtées, on comptait six mineurs.