Trois cadres congédiés du centre Droits et Démocratie en mars dernier viennent de s'adresser aux tribunaux pour obtenir réparation. Dans une requête qui vient d'être déposée en Cour supérieure, les trois employés demandent conjointement près de 1,5 million de dollars en salaire ainsi qu'en dommages exemplaires et moraux.

Il s'agit du plus récent chapitre dans le feuilleton qui a éclaté au grand jour en janvier après la mort subite de son ex-président Rémy Beauregard.

 

Comme l'a révélé La Presse en mars dernier, dans les jours suivant son décès, 46 des 47 employés de Droits et Démocratie avaient réclamé la démission de trois membres du conseil d'administration, dont Jacques Gauthier, qui occupait à l'époque le poste de président intérimaire. Celui-ci avait réagi en suspendant la directrice administrative, Marie-France Cloutier, le directeur des politiques et des programmes, Razmik Pannosian, et le directeur des communications, Charles Vallerand.

Les trois employés ont reçu leur avis de congédiement pour cause d'insubordination quelques semaines plus tard. Ils demandent respectivement 50 000$ en dommages moraux et 25 000$ en dommages exemplaires supplémentaires pour cause de harcèlement et exigent que la durée prévue de leurs contrats, leurs bénéfices et leurs primes leur soient octroyés.