Le biochimiste Jean-Louis Bertrand, arrêté pour distribution de pornographie juvénile, a obtenu sa remise en liberté sous conditions, mercredi, au palais de justice de Montréal.

L'homme de 50 ans devra rester au Canada, ne pourra pas utiliser un ordinateur sauf pour des raisons professionnelles, devra éviter de se trouver en présence de mineurs, et ne pourra pas se rendre chez son employeur Stabilis, qui offre des services spécialisés dans le domaine de l'environnement.

M. Bertrand, qui bénéficie d'une certaine notoriété professionnelle, devait donner une conférence au Salon des technologies environnementales à Québec. Cet événement a été annulé.

L'avocat de la défense, Louis Morena, a affirmé qu'après la diffusion des accusations qui pèsent contre son client, son employeur l'a congédié.

L'arrestation de M. Bertrand a été rendue possible au terme d'une enquête amorcée le 1er mars par le service de police d'Edmonton. Les éléments ont conduit les policiers jusqu'à Montréal.