Une Ontarienne a été condamnée à trois ans et demi de prison pour avoir sexuellement agressé son fils de deux ans et avoir ensuite diffusé le crime sur le Web.

En raison du temps qu'elle a déjà passé en prison, la femme de Lakeshore a écopé de deux ans moins un jour d'incarcération de plus. Elle verra aussi son nom inscrit au registre national des délinquants sexuels.

La femme avait plaidé coupable à cinq chefs de nature sexuelle. Une accusation de bestialité avait toutefois été abandonnée.

Le juge a expliqué à la femme qu'elle souffre d'une maladie mentale et qu'elle représente un danger pour la société. Il a ajouté que la société s'attend à voir les mères protéger leur enfant; non seulement ne s'est-elle pas acquittée de cette responsabilité, a-t-il dit, mais elle a aussi victimisé son enfant.

Le juge a rejeté une recommandation conjointe de la Couronne et de la défense réclamant six mois d'emprisonnement additionnels.