Les parents Montréalais d'origine afghane qui, avec leur fils âgé de 18 ans, sont accusés du meurtre de quatre membres de leur propre famille ont obtenu, jeudi, la permission de communiquer avec leurs autres enfants sans supervision lors d'éventuelles visites en prison.

Mohammed Shafia, son épouse Touba Yahya et leur fils Hamed ont comparu séparément par vidéoconférence, en après-midi, devant un tribunal de Kingston, en Ontario. Les trois comparutions ont été très brèves, la plus longue - celle du père - n'ayant duré qu'une dizaine de minutes. Seule Touba Yahya Shafi a laissé paraître ses sentiments, se mordant les lèvres et semblant angoissée.

Les trois accusés n'ont toujours pas le droit de communiquer entre eux.

Aucun d'entre eux n'a enregistré de plaidoyer, jeudi, ni demandé à être libéré sous caution.

Ils reviendront en cour le 14 août pour le début de la communication de la preuve. Leurs nouveaux avocats ignorent toujours la teneur de cette preuve et s'attendent à n'obtenir des informations que le 12 août.

Les prévenus font tous face à quatre accusations de meurtre prémédité et à quatre accusations de complot en vue de commettre un meurtre relativement à la mort des trois filles du couple, Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geeti, 13 ans, et de la première épouse de M. Shafi, Rona Amir Mohammed, 50 ans.

Ces dernières avaient été retrouvées dans leur voiture au fond du canal Rideau, le 30 juin.