Abdullah Almalki, citoyen canadien détenu et torturé en Syrie pendant près deux ans parce qu'il était soupçonné d'activités terroristes, réclame des excuses publiques à Ottawa ainsi qu'une compensation financière.

En entrevue à Radio-Canada, M. Almalki a réagi ainsi au rapport d'un comité des communes publié en juin. Le document recommandait au gouvernement canadien de présenter des excuses et de dédommager M. Almalki et deux autres Canadiens originaires du Porche-Orient, Ahmad Abou-El Maati et Muayyed Nureddin, pour des torts qu'ils auraient subis en Syrie et en Égypte. Les trois hommes ont depuis intenté des poursuites contre le gouvernement.

M. Almalki, un ingénieur d'Ottawa, a été arrêté et détenu en Syrie pendant 22 mois avant d'être libéré il y a cinq ans.