En plus d'être attiré sexuellement par les enfants, Jean-Marc Renaud cultive une attirance pour les animaux, qu'il représente par des peluches sexuées. Chez lui, il avait notamment un coyote avec une vulve.

«Je pense que l'accusé est malade. Je ne pense pas qu'on pourrait parler de sentence qui pourrait conscientiser l'accusé», a fait valoir le juge Jean Falardeau, hier, en imposant une peine de 30 mois de pénitencier à l'individu de 42 ans. Dans son ordinateur, les policiers ont trouvé 3500 images, dont 30 vidéos, de pornographie infantile. L'homme s'est avoué coupable de possession et de distribution de matériel pornographique infantile, crimes qui ont été commis entre octobre 2004 et mai 2005, à Montréal. Comme il ne s'est pas présenté à un rendez-vous pour une évaluation psychosexuelle, et qu'il brillait par son absence lors d'une audience devant le tribunal en mai dernier, il a été arrêté il y a quelques semaines. Hier, le juge Falardeau a assorti la peine de prison d'une interdiction à vie de fréquenter les endroits où il pourrait être en contact avec des jeunes de moins de 16 ans, comme les parcs et les piscines.

Il ne pourra pas non plus occuper d'emploi qui le mettrait en contact avec des jeunes. Il devra en outre se soumettre aux traitements que sa déviance nécessite.