Un forcené qui retenait en otage des membres de l'équipage d'un avion canadien en Jamaïque a été arrêté lundi matin. Selon la police, aucun coup de feu n'a été tiré et l'équipage a été libéré.

Six membres de l'équipage de cet avion du transporteur canadien CanJet étaient retenus de force à la pointe d'une arme à feu à l'Aéroport international Sangster, à Montego Bay. Le forcené, souffrant de problèmes mentaux, aurait déjoué la sécurité pour monter dans l'appareil.  Le Boeing 737, affrété par Transat Tours Canada, était arrivé d'Halifax vers 22h00, dimanche, et devait repartir une heure plus tard vers Santa Clara, à Cuba, avant de retourner à Halifax.

La plupart des 174 passagers, qui devaient prendre ce vol de CanJet (vol 918), n'étaient pas encore dans l'appareil lorsque le forcené a fait irruption. Quelques-uns ont toutefois été retenus par l'individu, mais rapidement libérés.

Le ministre jamaïcain de l'Information, Daryl Vaz, a dit à la chaîne de télévision américaine CNN que le forcené serait un homme dans la vingtaine souffant de problèmes mentaux. Il a indiqué que ce dernier avait demandé que l'avion redécolle à destination de Cuba.

Selon le ministre, le père du jeune homme a été appelé sur les lieux pour participer aux négociations avec son fils.

Le premier ministre jamaïcain, Bruce Golding, était aussi à Montego Bay lundi matin et tentait également de faire avancer le dossier.

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, qui se trouve lui aussi en Jamaïque pour un séjour de quelques heures prévu à son itinéraire dans les Antilles, suit, pour sa part, la situation de près. Son entourage politique a déclaré à La Presse Canadienne qu'il avait manifesté de l'inquiétude face à cet événement et qu'il en suivait attentivement les étapes, d'heure en heure.

Les autorités canadiennes ont dépêché du personnel sur place.