Le juge Jean-François de Grandpré a accueilli la demande de Polygone et interdit aux médias de donner quelque information que ce soit relativement à l'existence du contenu des discussions confidentielles en vue d'une entente hors cour entre Polygone et le Procureur général du Canada.

Cette décision touche également tous ceux qui ont connaissance de cette ordonnance.

Le Groupe Polygone, l'un des acteurs du scandale des commandites, avait demandé mardi à la Cour supérieure de museler les journalistes jusqu'à ce que les négociations confidentielles avec le gouvernement fédéral connaissent leur dénouement.

Ottawa réclame 35 millions $ du Groupe Polygone et de son dirigeant, Luc Lemay, en marge du scandale des commandites mais la Cour supérieure a accordé un délai aux parties afin de leur donner le temps de s'entendre à l'amiable.

Toutefois, à deux reprises, soit en octobre dans le quotidien torontois Globe and Mail et au début du mois dans La Presse, des détails de ces négociations confidentielles avaient été transmis à des journalistes.

Avec La Presse Canadienne