La Cour supérieure a commencé à entendre, lundi matin, une importante cause, soit celle de l'ex-conjointe de fait d'un richissime homme d'affaire montréalais, qui réclame une pension alimentaire pour elle-même.

La requérante, dont on doit taire l'identité, demande 56 000 $ par mois en plus d'une somme de 50 millions $.

La femme de 34 ans conteste le fait que les conjoints de fait ne peuvent recevoir de pension alimentaire, contrairement aux femmes mariées.

Son avocate, Anne-France Goldwater, plaide qu'il faut maintenir un certain niveau de vie pour les enfants après la rupture.

La loi québécoise stipule que seuls les enfants peuvent bénéficier d'une pension alimentaire lors d'une rupture.