L'UQAM veut se doter d'un système de messagerie texte qui lui permettrait de transmettre des consignes d'urgence par téléphone cellulaire à son personnel et à ses étudiants.

Déjà instauré sur bon nombre de campus américains, ce programme a fait ses preuves l'an dernier lorsqu'un tireur fou a pris d'assaut l'Université St. John's, à New York. L'envoi de 2100 textos dans les minutes qui ont suivi l'entrée du tireur avait alors permis de garder les étudiants à l'intérieur des classes lors de l'intervention policière.

 

«Nous avons soumis un projet semblable au ministère de l'Éducation l'été dernier», explique le directeur des communications de l'UQAM, Daniel Hébert. «Nous avons également demandé une autre subvention pour installer un réseau d'écrans plasma qui pourrait diffuser des messages d'urgence dans tous nos pavillons lors de situations comme celle que nous avons connue aujourd'hui.»

En attendant l'implantation d'un tel système, Daniel Hébert s'est toutefois dit très satisfait des méthodes de communication employées lors des alertes d'hier et de jeudi.

«Même s'il n'y a pas eu de blessés ou de fin malheureuse, ça nous a permis de tester notre plan d'urgence, dit-il. En plus des messages répétés à l'interphone lors de l'alerte de jeudi, nous avons mis sur pied une ligne téléphonique, envoyé des milliers de courriels et de messages à nos étudiants par Facebook et Twitter et nous avons diffusé de l'information sur notre site internet.»