Après avoir demandé un dictionnaire, un arbre décisionnel et un second ordinateur, les jurés au procès de Richard Henry Bain ont demandé ce matin à ce que leur soit fournie une imprimante, mais le technicien informatique du Palais de Justice de Montréal n'est pas parvenu à satisfaire cette nouvelle demande.

Afin d'assurer la confidentialité des délibérations, les ordinateurs portables fournis par le Palais de Justice de Montréal sont configurés de telle manière que les jurés ne peuvent enregistrer la moindre donnée.

Les jurés ont ainsi découvert qu'ils avaient perdu toutes les notes qu'ils avaient prises en redémarrant l'ordinateur portable qui leur avait été fourni pour les aider dans leur réflexion.

Pour régler le problème, le juge Guy Cournoyer a ordonné ce matin qu'ils aient accès à une imprimante, mais le technicien informatique du palais de justice n'a pas réussi à installer l'appareil sur le portable, verrouillé par mesure de sécurité.

Les jurés devront donc garder leur ordinateur allumé en permanence s'ils veulent conserver leurs notes, a tranché le juge Cournoyer.

Le jury est séquestré depuis maintenant une semaine. Les sept femmes et cinq hommes doivent décider si Richard Henry Bain est coupable ou non du meurtre prémédité du technicien de scène Denis Blanchette, abattu au Métropolis lors du rassemblement des troupes péquistes, le soir des élections provinciales du 4 septembre 2012.

Le juge Cournoyer a aussi accordé un rare accès aux caméras à la salle d'audience où se déroule le procès de M. Bain, à condition que le personnel ne soit pas présent dans la salle au même moment.

Les délibérations se poursuivent cet après-midi.