Le procès de l'écrivain Maxime Roussy, qui devait procéder toute cette semaine, doit être suspendu, car l'écrivain est toujours hospitalisé à l'hôpital Sacré Coeur, bien qu'il ait été transféré ailleurs.

C'est ce qu'on a appris ce matin, alors que les avocates de la Couronne et de la défense se retrouvaient devant la juge Dominique B. Joly pour faire le point. Le procès a fonctionné lundi et mardi, mais mercredi, M. Roussy ne s'est pas présenté parce qu'il était à l'hôpital, a fait valoir son avocate, Valentina Corsetti. Le procès a donc été suspendu pour la journée. On sait maintenant que l'exercice ne reprendra pas de la semaine. Le médecin a besoin de 72 heures pour avoir une meilleure idée des traitements à donner à M. Roussy.

L'écrivain a connu un grand succès en littérature jeunesse, avec ses séries Pakkal et Le blogue de Namasté. L'homme de 40 ans est jugé sous des accusations de leurre et crimes sexuels à l'endroit d'une adolescente qui était aussi une admiratrice. Les faits se seraient produits entre juillet 2006 et juillet 2010, alors que la jeune fille avait entre 12 et 16 ans. Selon le témoignage de celle-ci, Roussy l'a entraînée dans une sexualité très « hard », ainsi qu'au sadomasochisme.

Dans cette affaire, la Couronne a fini de présenter sa preuve, et on en est maintenant à la preuve de la défense. M. Roussy ne témoigne pas lui-même, mais il présente un témoin, un expert en informatique. Celui-ci a expliqué qu'il était possible que la victime alléguée ait falsifié les courriels échangés avec M. Roussy. Mais cette possibilité a été mise à mal lors du contre-interrogatoire de Me Caroline Dulong, procureure de la Couronne, mardi.