Richard Henry Bain sera défendu par Me Alan Guttman lors de son procès pour l'attentat mortel du Metropolis en septembre.

Une entente est intervenue ce matin entre M. Bain et le Procureur général en ce qui concerne le paiement de ses frais d'avocats.

L'État paiera les frais d'avocats de M. Bain, mais sera entièrement remboursé. M. Bain, qui a vendu son chalet des Laurentides récemment, remettra la somme (environ 40 000 $) au Procureur général aussitôt qu'elle lui sera versée. Il s'engage aussi à payer 1000 $ par mois pour ses frais d'avocats, pendant 27 mois, et plus par la suite, si besoin est. Il va signer une entente avec le Procureur général.

«Je ne veux pas que les payeurs de taxes paient pour moi», a-t-il dit, ce matin, alors qu'il témoignait. 

M. Bain n'est pas admissible à l'aide juridique, parce qu'il reçoit une pension et des rentes du Québec à hauteur de 3100 $ par mois. Mais il se dit incapable de payer entièrement ses frais d'avocat pour le moment, car il rembourse une dette pour la décontamination de son terrain. Après son arrestation, en 2012, quelqu'un était allé faire des dommages à sa propriété, ce qui avait causé un déversement de mazout. Il doit encore 27 000 $ sur les coûts de décontamination.

Délai pour l'évaluation

Ce matin, on a aussi appris que l'Institut Philippe-Pinel demande un délai de 30 à 60 jours pour compléter l'évaluation de Richard Henry Bain. Cette demande de délai sème quelque inquiétude, notamment chez le procureur de la Couronne Dennis Galiatsatos, puisque la date de procès approche et qu'il y a l'été entre les deux. Il s'agit d'une évaluation sur la responsabilité criminelle de M. Bain.  L'homme exigeait d'être évalué par un psychiatre anglophone. C'est le Dr Joel Watts qui a été retenu pour ce faire. Le psychiatre voudrait plus de temps pour compléter son expertise. 

Les parties se reverront le 15 juin, mais espèrent obtenir le rapport d'expertise pour le 8 juin, soit d'ici 45 jours.