Un ancien officier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui se trouvait à l'aéroport de Vancouver lorsque Robert Dziekanski a été atteint de décharges de pistolet électrique a été reconnu coupable de parjure, vendredi, pour avoir menti à l'enquête publique.

L'ex-caporal Benjamin Robinson et trois de ses collègues de la GRC ont été accusés de parjure à la suite de leur témoignage livré à l'enquête publique sur le décès du voyageur à Vancouver le 14 octobre 2007.

Selon la Couronne, les quatre agents ont fabriqué une version commune des faits avant d'être interrogés par les enquêteurs aux homicides, puis ont menti de nouveau à l'enquête publique.

Le juge Nathan Smith, de la Cour suprême de Colombie-Britannique, a estimé que M. Robinson avait bel et bien un motif qui l'a poussé à mentir, et qu'il devait bien savoir qu'il avait tort de raconter des histoires aux policiers enquêteurs.

L'ex-caporal avait déjà été reconnu coupable d'entrave à la justice dans une autre affaire concernant un accident de la circulation au cours duquel un motocycliste avait perdu la vie, en octobre 2008.

Dans l'affaire Robert Dziekanski, l'agent Bill Bentley a été acquitté d'une accusation de parjure en 2013, l'agent Kwesi Millington a été reconnu coupable le mois dernier, et l'agent Gerry Rundel attend son verdict.