À la veille du début de nouvelles procédures judiciaires contre la congrégation de Sainte-Croix, l'Association des victimes de prêtres demande l'intervention du pape afin que les frères négocient «une entente de bonne foi avec les victimes».

L'Association doit se rendre au palais de justice de Montréal demain pour obtenir l'autorisation d'entreprendre un second recours collectif contre les frères de Sainte-Croix, tel qu'elle l'a annoncé en novembre 2013. Or, les victimes souhaitent que les frères négocient plutôt que de les «soumettre à une longue et coûteuse bataille judiciaire», selon eux. D'autant plus que les prêtres ont admis les agressions commises lors du premier recours, souligne l'Association.

Plusieurs des frères visés par ce second recours sont les mêmes qui l'étaient par le premier, même si les institutions concernées sont différentes. «Quand un religieux se faisait prendre, on le transférait ailleurs», a expliqué le porte-parole de l'Association, Sébastien Richard, dont l'agresseur aurait fait des victimes dans différentes écoles de Montréal.