La Cour d'appel de l'Ontario maintient le jugement d'extradition en France du professeur Hassan Diab, soupçonné d'avoir été impliqué dans un acte terroriste il y a 34 ans à Paris.

Hassan Diab, un professeur de sociologie à l'Université d'Ottawa, est considéré par les autorités françaises comme un suspect dans l'attentat à la bombe perpétré contre une synagogue de Paris, en 1980, qui a fait quatre morts et des dizaines de blessés. M. Diab nie avoir joué un rôle dans cet attentat.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) l'avait arrêté en novembre 2008 à la suite d'une demande de la France.

Le professeur, maintenant âgé d'une soixantaine d'années, a fait face à l'extradition en 2011 afin qu'il réponde à des accusations en France. En avril 2012, le ministre de la Justice de l'époque, Rob Nicholson, a signé un ordre d'extradition de ce Canadien d'origine libanaise. Les avocats de M. Diab en ont ensuite appelé de cette décision devant la Cour d'appel de l'Ontario.

Donald Bayne, son avocat actuel, a aussitôt indiqué jeudi que son client se tourne maintenant vers la Cour suprême du Canada.