Le deuxième procès en Cour martiale de James Wilks, un technicien médical à la retraite des Forces armées canadiennes qui fait face à des accusations d'agression sexuelle et d'abus de confiance, débute ce mercredi, à Gatineau.

L'ancien militaire, âgé dans la mi-cinquantaine, aurait fait 18 victimes pendant 6 ans.

En 2011, en Cour martiale, James Wilks a été reconnu coupable d'une accusation d'agression sexuelle et de quatre accusations d'abus de confiance; il a été condamné à neuf mois de prison.

L'ancien technicien menait des examens dans des centres de recrutement en Ontario. Le service d'enquête affirme que les plaignantes ont allégué qu'il avait effectué des examens médicaux inappropriés entre 2002 et 2009.

James Wilks fait aussi l'objet de poursuites civiles à propos de son comportement.

Au printemps dernier, le ministère de la Défense nationale a entrepris une enquête sur sa gestion des plaintes pour agression sexuelle impliquant James Wilks. Phillip Millar, l'avocat d'une des plaignantes, affirmait alors que les plaintes avaient mal été gérées.