Les exhortations à améliorer la sécurité dans le transport en commun à Winnipeg se sont intensifiées au lendemain d'un incident au cours duquel des passagers d'un autobus ont désarmé un individu armé d'une hache et d'un coup de poing américain.

Des inquiétudes ont été exprimées depuis qu'un chauffeur d'autobus a été poignardé à mort dans son véhicule de la capitale manitobaine.

Les autorités ont indiqué que des passagers étaient parvenus à persuader l'individu de 22 ans de leur remettre ses deux armes sans incident. Le chauffeur l'a escorté ensuite hors de l'autobus.

L'individu a ensuite été arrêté quelques instants plus tard alors qu'il marchait sur le trottoir.

John Callaghan, du syndicat représentant les chauffeurs d'autobus, a déclaré que cet incident prouve qu'il ne fait pas attendre les résultats de l'enquête sur la sécurité déclenchée après la mort d'Irvine Jubal Fraser qui tentait d'expulser un passager, le 14 février. Il exige notamment que la responsabilité de vérifier si les usagers ont payé le tarif ne revienne plus aux chauffeurs, soulignant que les deux tiers des agressions ont comme cause le non-paiement du tarif.

Le directeur de la société de transport de Winnipeg, Dave Wardrop, a expliqué plus tôt cette semaine qu'il n'avait pas assez de personnel pour apporter des améliorations importantes à ce stade-ci.

L'agent Rob Carver a raconté que l'incident de vendredi n'avait pas été violent. L'individu n'a jamais brandi sa hache. Celui-ci est accusé de deux chefs d'accusation de port d'arme et de deux chefs de non-respect de conditions de libération.