Les 2000 élèves de la Polyvalente Deux-Montagnes y ont été confinés et quatre personnes ont été arrêtées après qu'un élève ait reçu des menaces via la populaire application SnapChat.

À 14h30, la mesure de confinement était levée et les policiers procédaient aux interrogatoires.

La Régie intermunicipale de police du Lac des Deux-Montagnes a été appelée en avant-midi, après qu'un adolescent qui fréquente la polyvalente eut reçu des menaces violentes d'un jeune adulte, quant à une mésentente amoureuse. 

Comme la page Facebook de l'auteur des menaces sur SnapChat contenait des images d'armes à feu, la police a rapidement érigé un périmètre de sécurité autour de l'école.

Le jeune adulte, originaire de Laval, aurait dit à l'adolescent qu'il voulait «lui régler son cas», a relaté le porte-parole policier Christopher Harding.

Alors que des policiers montaient la garde près de la polyvalente, «le monsieur se présente en taxi Uber avec trois de ses amis et se fait arrêter», a continué M. Harding. 

Craignant qu'ils ne soit armés, les policiers ont déployé des équipes tactiques afin d'arrêter les quatre individus. «Aucune arme n'a été trouvée sur eux», selon le porte-parole.

«En aucun temps, la sécurité des élèves et du personnel n'a été mise en question. Le confinement a été demandé à la suite d'informations reçues par le service policier. Cette mesure avait donc un caractère préventif et a permis aux policiers de faire leur travail», a indiqué la polyvalente sur son site internet.