Le Bureau du coroner et la police de Laval ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur la mort, à Laval, d'un bambin qui était placé en famille d'accueil.

Peu avant 8 h, hier, les policiers ont été appelés d'urgence par la famille d'une résidence du quartier Laval-Ouest, a indiqué Jolyane Ledoux, porte-parole de la police de Laval. Sur les lieux, un enfant d'environ 2 ans était en détresse respiratoire. Les parents d'accueil, les policiers et un médecin ont tenté de réanimer l'enfant, en vain. Le décès a été constaté sur place.

Selon nos informations, l'enfant, qui était sous la responsabilité de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et qui vivait dans une famille d'accueil, s'est accidentellement étranglé ou pendu dans les barreaux de son lit de bébé. La police de Laval a toutefois refusé de confirmer ces informations.

Le coroner, qui est chargé d'enquêter sur tout décès inexplicable d'enfant en bas âge, se trouvait en fin de matinée dans la résidence de la famille d'accueil.

La police de Laval enquête afin de déterminer si une quelconque négligence aurait pu jouer un rôle dans la mort de l'enfant. La police est restée très prudente puisqu'elle n'avait pas encore réussi, en milieu de journée, à joindre la mère biologique de l'enfant.

Quartier tranquille



Dans le secteur, peu de voisins fréquentent le couple. Selon une voisine, la famille accueillait deux jeunes enfants.

« Il n'y a jamais eu de problème dans le quartier », a dit une dame.

La soeur de la femme du couple était visiblement ébranlée lorsqu'elle est arrivée sur les lieux. Elle avait très peu d'information et n'a pas souhaité s'entretenir avec La Presse.

Mathieu Vachon, responsable des communications du centre jeunesse de Laval, qui gère le réseau de familles d'accueil de la région, n'avait pas été informé de la mort de l'enfant. Il a indiqué qu'il était possible que la famille soit suivie par un autre centre.

De façon générale, il a précisé que les familles d'accueil sont suivies en continu. Des intervenantes se présentent toutes les six semaines aux résidences des familles pour s'assurer de la qualité de l'hébergement, de la nourriture et de la sécurité.