Les avocats d'un étudiant en dentisterie de l'Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, affirment que l'établissement l'a injustement suspendu en raison de matériel publié sur Facebook qu'il n'avait même pas vu.

Sarah MacIntosh a déclaré en conférence de presse, mercredi, que l'université avait suspendu les stages cliniques de son client Ryan Millet plus tôt cette semaine à cause de six messages publiés dans un groupe Facebook, dont deux qu'il n'avait jamais vus.

Mme MacIntosh estime que M. Millet a été ciblé injustement par un comité disciplinaire qui l'a jugé coupable par association.

M. Millet et ses avocats ont témoigné au cours d'une audience disciplinaire, mardi soir. L'étudiant était membre d'un groupe Facebook où des commentaires misogynes ont été publiés au sujet d'étudiantes du programme. Selon ses avocats, M. Millet a aidé à dénoncer ces publications.

L'Université Dalhousie affirme qu'elle a agi de manière équitable et qu'elle évaluera la situation des 13 membres du groupe Facebook individuellement.