Un groupe de 95 enfants survivants des femmes enceintes qui ont pris de la thalidomide, il y a plus de 50 ans, demande au gouvernement du Canada un soutien financier pour affronter les défis médicaux et financiers que leur a imposés ce médicament approuvé par leur gouvernement.

Ces adultes se disent confrontés à des préjudices causés par ce médicament, prescrit à tort, tels que des membres manquants, des organes absents, de la surdité, de la cécité et des défigurations, notamment.

Ils soutiennent que les besoins des survivants en matière de soins de santé et de mobilité excèdent la protection offerte par les régimes de soins de santé provinciaux.

L'Association canadienne des victimes de la thalidomide, un organisme de bienfaisance à but non lucratif, rappelle que dans les années 1960, en dépit d'un refus des autorités des États-Unis d'autoriser le médicament, celles du Canada ont donné leur approbation. Le Canada aurait aussi tardé à retirer le médicament des tablettes.

L'Association estime que les survivants nés au Canada auront besoin d'au moins 100 000 $ par an, en moyenne, en plus d'un montant forfaitaire pour les amener à un niveau de vie similaire avec les victimes du Royaume-Uni.

Le thalidomide a été prescrit comme sédatif et anti-nauséeux.