Les policiers ont arrêté un homme de 41 ans originaire de Lévis et érigé un large périmètre de sécurité derrière l'Assemblée nationale vers 11h30 jeudi. L'opération de la Sûreté du Québec s'est terminée un peu avant 14h, après l'inspection du véhicule de cet homme et d'un colis suspect qu'il transportait, une mallette noire.

Cette opération policière s'est déroulée alors que le gouvernement Marois déposait le projet de loi sur la Charte de la laïcité.

Un peu avant 11h30, les constables spéciaux de l'Assemblée nationale ont arrêté un homme sur la rue des Parlementaires, derrière le parlement. Le quadragénaire avait avec lui une mallette jugée suspecte par les constables spéciaux. Ces derniers ont alerté la Sûreté du Québec, qui s'est rendue sur les lieux. Un monsieur s'est présenté au parlement avec un colis qu'il voulait remettre à quelqu'un en particulier. Le personnel a trouvé la situation suffisamment suspecte pour nous contacter», a expliqué Ann Mathieu, porte-parole de la SQ. Les policiers ont appréhendé le quadragénaire pour l'interroger. Ils ont bouclé le secteur et érigé un large périmètre de sécurité.

Les techniciens en explosifs sont intervenus pour inspecter la mallette noire et le véhicule. Comme il n'y avait pas de menace, la Surêté du Québec a levé le périmètre de sécurité un peu avant 14h.

En matinée, le ministre des Institutions démocratiques, Bernard Drainville, a déposé le projet de loi sur la Charte de la laïcité. La SQ ne pouvait établir de lien entre cet incident et le dépôt du projet de loi qui ne fait pas l'unanimité.

Toujours selon elle, le suspect ne serait «pas issu d'une minorité culturelle».

L'homme comparaîtra vendredi, au palais de justice de Québec, «pour faire face à des accusations qui seront établies par le procureur», a par la suite indiqué la SQ, par voie de communiqué.

- Avec David Rémillard, Le Soleil