L'homme de 72 ans qui s'est barricadé pendant une vingtaine d'heures dans sa résidence de l'ouest de Montréal en milieu de semaine possédait 180 armes à feu et une quarantaine de baïonnettes, selon les informations que le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a obtenues en examinant l'ancien registre national des armes à feu.

Le forcené doit comparaitre vendredi matin au palais de justice de Montréal. De son lit d'hôpital, il fera face à des accusations en lien avec la possession d'armes à feu, d'agression armée, de menaces et de méfaits de plus de 5000$. 

L'homme s'était barricadé mardi midi dans sa résidence de la rue Guelph, dans le quartier Côte-Saint-Luc de l'ouest de Montréal. Il aurait ensuite pointé une arme vers deux employés d'Hydro-Québec, venus relever des informations sur un compteur.

Le SPVM rapporte avoir utilisé des gaz irritants afin d'inciter le septuagénaire à se rendre, mais sans succès. Vers 8 h mercredi matin, un véhicule blindé de la Sûreté du Québec a défoncé la porte principale de la maison. Le SPVM affirme que l'individu s'est rendu sans résistance après qu'un policier a tiré une ou des balles de caoutchouc en sa direction. Le suspect a ensuite été transporté à l'hôpital, d'où il doit comparaitre. Sa comparution a été reportée jeudi, vraisemblablement en raison de son état de santé. 

L'homme serait un enseignant à la retraite, et il aurait trois enfants.