Trois jours après l'arrestation d'une dizaine de jeunes présumés djihadistes à l'Aéroport Montréal-Trudeau, le premier ministre Harper s'est rendu sur les lieux ce midi afin de souligner les investissements supplémentaires de son gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.

Flanqué de son ministre de la Sécurité publique, Stephen Harper a qualifié le terrorisme islamiste de «réalité du présent au Canada» et a ajouté qu'il n'y avait aucune façon de comprendre les jeunes qui s'embarquent pour l'État islamique.

«On a une grande sympathie pour les familles de ces jeunes, a-t-il lancé, comme dans un élan. Mais nous avons un pays qui est démocratique, libre, ouvert et tolérant. Il n'y a aucune excuse, aucune raison pour un Canadien de devenir djihadiste.»

Dans un garage d'entretien de l'aéroport, Stephen Harper a rappelé que le dernier budget fédéral incluait des enveloppes supplémentaires de 150 millions $ sur cinq ans pour la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et de 5,4 millions $ sur la même période pour l'Agence des services frontaliers (ASFC).

Le bureau du premier ministre a souligné l'importance de ces investissements pour «identifier les voyageurs à haut risque».

Mardi, la GRC a confirmé qu'elle venait de mettre la main au collet d'une dizaine de jeunes Québécois qui s'apprêtaient à rejoindre des groupes extrémistes au Moyen-Orient. Leur passeport a été confisqué.

PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

Un agent de la GRC fouille l'équipement des journalistes avant le discours de M. Harper.

Le bureau du premier ministre a souligné l'importance de ces investissements pour «identifier les voyageurs à haut risque».

Mardi, la GRC a confirmé qu'elle venait de mettre la main au collet d'une dizaine de jeunes Québécois qui s'apprêtaient à rejoindre des groupes extrémistes au Moyen-Orient. Leur passeport a été confisqué.