L'enfant de 12 ans accusé d'avoir tué son frère le 21 janvier dernier, dans leur domicile de Dorval, dans l'ouest de l'île de Montréal, revient ce mardi devant le tribunal dans l'espoir d'obtenir une libération conditionnelle pour assister aux funérailles.

La semaine dernière, son avocate, Sonia Harvey, a affirmé que la famille voulait que l'enfant assiste aux funérailles de celui qu'il a présumément assassiné avec une arme à feu, car le deuil devait se vivre en famille.

Le lendemain du drame, le garçon a été accusé d'homicide involontaire; il a plaidé non coupable et est détenu depuis son arrestation.

La dépouille de la victime sera exposée dans un salon funéraire ce mercredi et les funérailles auront lieu le lendemain.

L'avocate Harvey a affirmé la semaine dernière que si la remise en liberté était niée ce mardi, la famille demanderait une permission spéciale pour des motifs humanitaires.

Pour sa part, la Couronne a indiqué en qu'elle s'opposerait à la remise en liberté. La procureure Marie-Claude Bourassa entend invoquer en Chambre de la jeunesse différentes raisons, dont la gravité du crime. Les autorités disent détenir des preuves selon lesquelles la tragédie n'était pas un accident.

Le garçon fait aussi face à des accusations de possession d'une arme prohibée et chargée.

S'il était reconnu coupable d'homicide involontaire, il pourrait écoper une peine maximale de trois ans de détention.