Vittorio Mirarchi, accusé du meurtre de l'aspirant parrain Salvatore Montagna avec d'autres individus, dont le caïd Raynald Desjardins, reste en prison.

Ainsi en a décidé ce midi le juge Marc David, de la Cour supérieure, à l'issue d'une enquête sur mise en liberté qui s'est tenue en septembre et au début du mois, au palais de justice de Joliette.

Mirarchi, alias Victor, qui est représenté par Me Isabel Schurman et l'avocat torontois Edward Greenspan, est le seul des accusés à avoir fait l'objet d'une telle enquête.

Une ordonnance de non-publication nous empêche de dévoiler ce qui a été révélé lors de l'enquête, mais rappelons que la preuve repose principalement sur des messages PIN interceptés par la GRC que les accusés se seraient échangés sur leurs appareils Blackberry avant, pendant et après le meurtre de Montagna, commis le 24 novembre 2011 dans l'île Vaudry, à Charlemagne.

Les autres accusés dans cette affaire sont Jack Simpson, qui louait la maison où le crime a été commis, Felice Racaniello et Calogero Milioto.

Mirarchi, qui a des liens avec les familles calabraises de l'Ontario, est considéré par la police comme le bras droit de Raynald Desjardins. Ce dernier l'aurait élevé comme un fils après la mort de son père.