Les policiers impliqués dans une intervention qui s'est soldée par la mort d'un adolescent de 17 ans, après qu'il eut été blessé par balle, en décembre dernier, à Saint-Constant, en Montérégie, ne feront pas face à des accusations.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a fait savoir mercredi que les agents concernés de la Régie intermunicipale de police Roussillon n'avaient commis aucune infraction criminelle.

Le 27 décembre dernier, un policier avait ouvert le feu sur le jeune homme qui venait de poignarder son père - qui n'a pas succombé à ses blessures.

En début de nuit, les services d'urgence avaient été alertés relativement à la présence d'un individu qui se promenait pieds nus dans un quartier résidentiel et qui semblait en état de psychose.

Peu après leur arrivée, le suspect s'est soudainement mis à courir vers sa victime avant de la poignarder à plusieurs reprises. Un policier fait alors feu en direction de l'adolescent, l'atteignant au dos.

Grièvement blessé, celui-ci s'est retrouvé au sol, en arrêt cardio-respiratoire. Des manoeuvres de réanimation sont tentées, mais la mort du jeune homme a finalement été constatée à l'hôpital.

Dans un communiqué, le DPCP ajoute que les faits rapportés par les policiers ont été corroborés par des expertises produites dans le cadre de l'enquête ainsi que par les témoignages de plusieurs civils présents sur les lieux du drame.

Il est indiqué que les policiers avaient des «motifs raisonnables d'estimer que la force appliquée contre l'adolescent était nécessaire pour protéger une personne contre la mort ou des lésions corporelles graves».