Les autochtones qui ont dû fréquenter des pensionnats de jour seulement devraient eux aussi être indemnisés pour la perte de leur langue et de leur culture, tout comme ceux qui ont été carrément hébergés dans ces pensionnats.

C'est ce qu'a plaidé lundi Peter Grant, qui représente deux groupes d'autochtones de la Colombie-Britannique devant la Cour fédérale à Vancouver.

En leur nom et dans le cadre de ses arguments pour étayer un dossier en vue d'intenter un recours collectif, il revendique des excuses et une compensation pour la perte de leur langue et de leur culture. Quelque 300 personnes sont concernées.

Me Grant a déploré le fait qu'en juillet 2008, lorsque le gouvernement du Canada s'était excusé auprès des autochtones qui ont été hébergés dans ces pensionnats, ceux qui fréquentaient ces institutions de jour tout en rentrant chez eux le soir avaient été oubliés.

Avant que la cause soit entendue, Bob Chamberlin, vice-président de l'Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique, a fait valoir que l'autorisation de cette requête permettrait d'obtenir plus de justice pour les autochtones qui ont fréquenté ces pensionnats de jour.