Le torchon brûle entre la Régie des installations olympiques (RIO) et le Complexe de soccer Saputo.

La RIO intente une poursuite de 3,2 millions contre le Complexe de soccer Saputo et trois entreprises de construction à la suite de l'effondrement d'une dalle de béton survenu dans l'un de ses stationnements souterrains il y a trois ans.

La RIO - propriétaire du stationnement - allègue que le Complexe de soccer Saputo, Construction Broccolini, Cima+ et Construction Garnier sont responsables des dommages causés lors de l'effondrement de cette dalle survenu le 4 mars 2012. Les dommages s'élèvent à 6,6 millions, toujours selon la RIO.

À l'époque, des travaux d'agrandissement étaient en cours au stade Saputo. 

La RIO leur demande le remboursement des coûts des travaux nécessaires à la reconstruction du stationnement souterrain. La RIO affirme avoir dû rembourser l'ensemble des coûts des travaux qui se sont échelonnés sur plusieurs mois, peut-on lire dans sa requête déposée le 3 mars dernier au palais de justice de Montréal.

Selon la RIO, une grande quantité de terre avait été placée juste au-dessus de «structures névralgiques». 

Or, ce dépôt de terre se trouvait à l'extérieur du chantier. La RIO accuse Construction Garnier, responsable des travaux d'excavation, d'avoir entreposé la terre «de manière négligente, sans aucune autorisation de la RIO et sans que des mesures de protection élémentaires soient prises pour protéger la propriété de la RIO». 

La RIO allègue aussi que le Complexe de soccer Saputo avait été avisé du dépôt de terre. Le Complexe ainsi que les entreprises de construction visées à la requête «savaient ou auraient dû savoir que les structures où la terre avait été placée ne pouvaient supporter une telle charge». 

L'incident n'avait fait aucun blessé.