Un Montréalais qui fait face à des accusations liées au terrorisme sera soumis à six semaines additionnelles d'évaluation psychiatrique.

L'avocat de Jeffrey Labelle a déclaré, vendredi, que le psychiatre avait demandé du temps supplémentaire pour compléter son évaluation et déterminer le niveau de responsabilité criminelle de l'accusé.

Le jeune homme a été accusé d'une infraction au Code criminel sous l'article traitant des canulars terroristes, pour avoir supposément donné à la police des motifs de croire qu'un acte terroriste pourrait se produire.

La police de Montréal a déclaré qu'après avoir fouillé la maison que l'accusé partage avec sa mère et sa grand-mère, les enquêteurs ont trouvé une carte de la ville qui montrait les coordonnées de quatre postes de police.

Un juge avait déjà déclaré que Jeffrey Labelle était un danger pour lui-même et sa famille et avait refusé de le remettre en liberté.

Lors d'une audience en décembre, la cour a entendu des témoignages qui faisaient allusion à un jeune homme paranoïaque, profondément troublé, qui avait récemment tenté de s'enlever la vie et qui s'était supposément converti à une forme violente de l'islam.