Jacques Duchesneau a présenté des excuses à André Boisclair, lundi, mettant fin à une poursuite en diffamation que lui intentait l'ex-ministre péquiste.

M. Boisclair a lancé le recours de 200 000$, après que l'ex-député eut tracé un lien entre sa consommation passée de cocaïne et une subvention de 2,6 millions accordée à l'entreprise de son ami Paul Sauvé. Devant la commission Charbonneau, cet entrepreneur a relaté que sa compagnie a été infiltrée par les Hell's Angels.

Sommé par M. Boisclair de se rétracter, M. Duchesneau a refusé, arguant que comme parlementaire, il est en droit de poser des questions.

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a aussi été visé par la poursuite.

Un an plus tard, les deux parties ont annoncé la conclusion d'un accord à l'amiable.

Dans un communiqué diffusé lundi matin, M. Duchesneau reconnaît que ses propos « ont pu conduire à ce que soient inférées des conclusions inexactes et non fondées à l'égard de M. Boisclair, portant atteint à la réputation de ce dernier ».

« M. Duchesneau s'excuse pour le préjudice subi par M. Boisclair de ce fait, peut-on lire dans la déclaration. M. Legault regrette également le préjudice subi par M. Boisclair. »

Les détails de l'entente resteront confidentiels.

Comme élus de l'Assemblée nationale, Jacques Duchesneau et François Legault auraient eu droit à l'aide de l'État pour payer leurs frais juridiques.

La CAQ a indiqué que les frais qu'elle a engagés dans cette cause ne seront d'aucune façon remboursés avec des fonds publics.