Un groupe de Premières nations poursuit le gouvernement fédéral et celui de l'Ontario jugeant que les allocations de 4 $ par année qu'elles reçoivent sont insuffisantes.

Les chefs des Autochtones du territoire couvert par le Traité Robinson-Huron reprochent aux gouvernements de ne pas avoir augmenté les rentes comme le prescrit le document, signé en 1850.

Les nations Anishinabek avaient alors accepté de partager leurs terres et leurs ressources en retour d'une compensation financière des gouvernements qui devait augmenter au fil du temps.

Or, ils reçoivent 4 $ par année depuis la dernière hausse, qui date de 1874.

Le grand chef de la nation Patrick Madahbee souligne que cette rente était censée leur amener des bénéfices et que cette situation n'aurait pas été souhaitée par leurs ancêtres.

Selon M. Madahbee, le traité Robinson-Huron regroupe 30 000 bénéficiaires répartis dans 21 Premières nations. Il estime que leur territoire, bordé de forêts, de mines et d'autres ressources naturelles, a permis de générer des revenus importants.