Les agents correctionnels fédéraux soulignent le troisième anniversaire de l'échéance de leur convention collective.

Ils ont installé des piquets d'information, entre 6 heures et 7 heures vendredi matin, devant 52 pénitenciers du Service correctionnel du Canada (SCC) afin d'exprimer leur frustration.

La convention collective des 7500 membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) est arrivée à échéance le 31 mai 2010.

Une séance de négociation directe avec le Conseil du Trésor est maintenant prévue la semaine prochaine.

Les syndiqués réclament un rattrapage dans l'espoir de réduire l'écart entre leur salaire et celui des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Leur président pour la région du Québec, Éric Thibault, a expliqué que les agents correctionnels voulaient revenir à l'écart de six pour cent qui prévalait en 2006.  Or, l'offre du Conseil du Trésor élargirait considérablement l'écart.

Il a aussi souligné que les risques courus par les agents ont augmenté depuis la fermeture d'établissements au pays. Ces fermetures ont engendré une surpopulation chez les détenus qui a fait augmenter, selon lui, les incidents et causé une surcharge de travail aux agents.