Quatre Lavalloises ont été arrêtées la semaine dernière aux États-Unis pour leur implication présumée dans un stratagème de type «fraude aux grands-parents», a annoncé la Police de l'État de New York (NYSP).

Les femmes ont participé à une «opération criminelle orchestrée à partir de Laval» et font toutes face à de graves accusations.

Christina Antonakakis (29 ans), Sophia Mikelakis (57 ans), Nora Apkarian (42 ans) et Anahid Apkarian (61 ans) ont «récupéré des paquets d'argent dans un comptoir postal UPS ou ont envoyé un messager récupérer ces colis» dans la région d'Albany, indique le communiqué. Elles seraient arrivées aux Etats-Unis le 6 et le 7 janvier, depuis Laval.

L'argent proviendrait de victimes âgées auxquelles ont a fait croire qu'un petit-fils ou une petite-fille se trouvait en difficulté. Les fraudeurs se font passer - dans un courriel ou un appel - pour le jeune et demandent l'envoi immédiat d'un montant appréciable pour payer une caution. La personne âgée ne doit pas contacter les parents de son petit-enfant, de crainte de les inquiéter. 

Les quatre femmes sont accusées de «possession criminelle de biens volés», un crime passible de sept ans d'emprisonnement. Une accusation de «tentative de vol qualifié» s'ajoute pour Antonakakis et Mikelakis. Dans les deux cas, les accusations suggèrent que les montants en cause excèdent 3000$, sans dépasser 50 000 $.

Le communiqué de presse des autorités révèle que l'enquête sur les crimes présumés des quatre femmes a notamment impliquée l'unité des enquêtes spéciale de la NYSP, ainsi que le Homeland Security. 

Selon le Registre des entreprises, Christina Antonakakis est propriétaire d'une entreprise d'isolation et d'une compagnie d'organisation d'évènements. À son domicile, une personne s'étant présentée comme son conjoint a refusé de commenter le dossier, ajoutant qu'il attendait un appel téléphonique en provenance des États-Unis.

Un appel à la NYSP n'a pas été immédiatement retourné.

Le communiqué demande aux éventuelles victimes de se manifester.