Le septuagénaire accusé d'avoir tenté d'apporter du matériel servant à la fabrication de bombes à bord d'un avion à l'aéroport Montréal-Trudeau a changé d'avocat, mardi.

Antony Piazza était de retour devant le tribunal pour une deuxième journée, mais avec un nouvel avocat, et a réclamé que son audience de libération sous caution soit remise à mercredi prochain.

L'audience du 6 novembre sera frappée d'une ordonnance de non-publication, tel que demandé par la poursuite. Le juge a accepté l'argument selon lequel cette ordonnance est nécessaire étant donné certaines informations sensibles dans l'enquête en cours.

Antony Piazza, âgé de 71 ans, fait face à trois accusations à la suite d'un incident ayant paralysé l'aéroport de Montréal, dimanche, et mené la police à boucler le secteur où il réside dans l'arrondissement montréalais de LaSalle.

L'avocat qui le représentait initialement a confirmé aux médias, lundi, que l'homme est né en Iran et que son nom à la naissance était Houshang Nazemi. Il avait été condamné pour trafic d'héroïne sous ce nom dans les années 1980, au palais de justice de Saint-Jérôme.

Son avocat a aussi déclaré que le colis suspect ayant mené à son arrestation en fin de semaine était en fait une valise qu'il transportait pour quelqu'un d'autre.

La police a indiqué que le matériel que l'homme transportait dimanche dans un terminal de l'aéroport Montréal-Trudeau contenait tout le nécessaire pour fabriquer une bombe - à l'exception des explosifs.

Le bagage suspect avait été repéré tôt dimanche matin à un point de contrôle du terminal des vols à destination des États-Unis.