Une employée civile de la Gendarmerie royale du Canada a déposé une plainte à la Cour suprême de la Colombie-Britannique alléguant que la culture de harcèlement sexuel était tellement implantée au sein des forces qu'elle ne pouvait être arrêtée.

La poursuite civile intentée par Atoya Montague fait mention d'un inspecteur reconnu dans le milieu, Tim Shields, et de plusieurs autres membres de la GRC qui l'auraient harcelée sexuellement.

Mme Montague prétend que M. Shields lui aurait fait des avances alors qu'ils étaient en route pour acheminer des provisions aux victimes des feux de forêt de 2003 en Colombie-Britannique. Elle l'accuse aussi de lui avoir montré ses organes génitaux en plus de lui avoir fait des avances similaires en juillet 2008.

La poursuite allègue que M. Shields aurait régulièrement porté des commentaires sur sa poitrine et qu'un sergent ainsi qu'un sergent d'état-major auraient eu des propos sexuels dégradants à son égard.

Aucune de ces accusations n'a été prouvée en Cour.

Mme Montague, qui est en congé de maladie depuis deux ans, affirme qu'elle souffre de troubles de stress post-traumatique et elle poursuit ses collègues pour les dommages causés, les pertes de revenus et la perte de la capacité de gain.

Cette poursuite pour harcèlement s'ajoute aux nombreuses autres déposées contre la GRC pour les mêmes raisons.