Mark Lafleur a bien cheminé depuis le 14 février à la maison de thérapie Freedom House. Il devra cependant y rester encore 24 heures sur 24, à moins que les dirigeants de l'établissement ne lui accordent des sorties.

C'est le petit assouplissement que le juge Claude Parent a apporté aux conditions du fils du célèbre Guy Lafleur, hier, au palais de justice de Montréal. Mark Lafleur, 27 ans, retournait devant le juge pour recevoir sa sentence pour non-respect de conditions, possession de cocaïne, entrave et pour avoir conduit malgré une interdiction. Le jeune Lafleur a reconnu sa culpabilité en février dernier, après son arrestation au restaurant Cavalli, du centre-ville de Montréal. Il lui était interdit de se trouver dans un endroit où il y avait de l'alcool, et il avait en sa possession 4,5 grammes de cocaïne.

Amené devant le juge le 14 février, le jeune Lafleur avait reconnu qu'il avait recommencé à consommer depuis ses précédents démêlés judiciaires et avait affirmé qu'il était prêt à suivre une thérapie. Avant de décider de la peine, le juge Parent avait consenti à ce que Mark Lafleur soit envoyé au centre Freedom House, à Lavaltrie.

Hier, Clément Proulx, représentant de Freedom House, a fait valoir que le jeune Lafleur allait bien. Il y avait d'ailleurs un rapport favorable à son endroit. Mais comme le procureur de la Couronne, Steeve Larivière, estimait que ce n'était pas beaucoup, les parties ont finalement convenu de prolonger le séjour de M. Lafleur à Freedom House, où il aura la possibilité de jouir de plus de liberté selon la décision des autorités de l'établissement. M. Proulx a signalé qu'il y aurait une surveillance serrée ainsi que des tests d'urine périodiques.

M. Lafleur, qui est représenté par Me Franco Schiro, sera de retour devant le tribunal le 22 mai pour recevoir sa sentence à la suite d'un nouveau rapport. Guy Lafleur n'est pas allé au palais de justice pour les derniers démêlés de son fils, celui-ci devant prendre ses responsabilités.