Les plongeurs continuent de ratisser le fond de la rivière des Mille-Îles, à Terrebonne, dans l'espoir de retrouver le corps de Julie Surprenant, disparue il y a 12 ans. Le tout sous les yeux de Michel Surprenant, le père de la disparue.



«C'est difficile parce que ce sont des moments de stress assez intenses. Ça vide au niveau des énergies, confie-t-il. Avec les années, j'ai appris à gérer ce genre de stress, à le canaliser: ce qui se passe ici, c'est positif. On avance dans le dossier.»

Après une journée de recherches, les plongeurs n'ont rien trouvé qui permette de faire avancer l'enquête. La Sûreté du Québec attend toujours des témoignages du public pour mieux cibler les fouilles.

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«On a des gens qui sont venus nous rencontrer. On cherche n'importe quelle information qui peut sembler anodine, mais ça peut nous donner une idée de l'endroit qui serait plus important à fouiller», explique Benoit Richard, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Au terme d'une première journée de fouilles, des objets trouvés au fond de la rivière devront être analysés. La Sûreté du Québec ne fait toutefois aucun lien entre cette découverte et l'enquête sur la disparition de Julie Surprenant.

Les recherches se concentrent dans la rivière des Mille-Îles, près du pont de l'A-25, à la suite de la confession d'un ancien voisin de Julie Surprenant, Richard Bouillon. L'homme aurait confessé sur son lit de mort avoir tué l'adolescente et s'être débarrassé de son corps à cet endroit. La police n'a toutefois pas confirmé ces informations.

Le fond de la rivière y est rocailleux, et le courant est fort par endroits. Cette opération est planifiée depuis des mois, mais le bas niveau des eaux en septembre rend les recherches plus faciles.

Julie Surprenant avait 16 ans lorsqu'elle est disparue, le 16 novembre 1999, après être descendue de l'autobus près de chez elle, à Terrebonne.

Carte: Google Maps