Le présumé prédateur sexuel Jacques Groleau restera derrière les barreaux.

L'accusé, soupçonné d'avoir agressé cinq jeunes femmes entre 2008 et 2010 dans le quartier du Plateau-Mont-Royal, a échoué, ce matin, à convaincre la juge de la Cour du Québec, Hélène Morin, de le remettre en liberté d'ici la fin du processus judiciaire.

La magistrate a refusé de le libérer en raison du danger qu'il représente pour la sécurité du public. La juge s'est ainsi rangée derrière les arguments de la poursuite, représentée par Me Sylvie Lemieux.

L'homme de 49 ans a un lourd passé judiciaire. Il a notamment été condamné dans les années 1980 à purger une peine de 15 ans de prison pour une série d'agressions sexuelles.

Cette fois-ci, Jacques Groleau est inculpé de 15 chefs d'accusation en lien avec l'agression de cinq femmes. Il est soupçonné d'avoir séquestré certaines de ses présumées victimes dans des immeubles des rues Cherrier, Sherbrooke Est et Sainte-Famille, selon la dénonciation.

Depuis son arrestation, l'accusé, toujours tiré à quatre épingles, a congédié deux avocats avant de décider de se représenter seul. Ce matin, la juge Morin lui a fortement conseillé de se trouver un avocat. Surtout qu'au procès, il n'aura pas le droit de contre-interroger lui-même ses présumées victimes.

L'accusé doit revenir en cour le 17 mai pour la suite du processus judiciaire.